Desserts du Jardin d'Hélène

Panacotta de baies de sureau
Cookies verveine odorante, reine des près
Cake aux baies de sureau et au vin blanc de fleurs de sureau






à déguster au Jardin d'Hélène

II a suffi du liseron du lierre Pour que soit la maison d'Hélène sur la terre Les blés montent plus haut dans la glaise du toit Un arbre vient brouter les vitres et l'on voit Des agneaux étendus calmement sur les marches Comme s'ils attendaient l'ouverture de l'arche Une lampe éparpille au loin son mimosa Très tard les grands chemins passent sous la fenêtre II y a tant d'amis qu'on ne sait plus où mettre Le pain frais le soleil et les bouquets de fleurs Le sang comme un pic-vert frappe longtemps les coeurs Ramiers faites parler la maison buissonnière Enneigez ses rameaux froments de la lumière Que l'amour soit donné aux bêtes qui ont froid À ceux qui n'ont connu que la douceur des pierres Sous la porte d'entrée s'engouffre le bon vent On entend gazouiller les fleurs du paravent Le coeur de la forêt qui roule sous la table Et l'horloge qui bat comme une main d'enfant Je vivrai là parmi les roses du village Avec les chiens bergers pareils à mon visage Avec tous les sarments rejetés sur mon front Et la belle écolière au pied du paysage. (René-Guy Cadou, Hélène ou le règne végétal, Merci à Françoise de m'avoir envoyée ce poème

STAGE SANTE DU 29 AOÛT 2013

Retour sur le stage santé du 29 août 2013

Encore une belle journée ensoleillée remplie d'échanges et de partages.

En voici un joli témoignage qui nous a touchées:

 C'était une magnifique journée, complète et chargée d'émotions. Je crois que je n'ai pas assez exprimé sur le moment la qualité des prestations : lestrois. Cuisine : c'était divin ! le crumble de potimarron est digne de figurer sur une carte du restaurant haut de gamme !! Les recettes vont rester dans mon sac un sacré bout de temps...et rejoindre les feuilles de  mars qui ne me quittent   pas... Aurélie est sympa, souriante, disponible. C'est un bonheur, ce petit bout de bonne femme... yoga : Cécile est allée chercher en chacun/chacune de nous justement ce qui pose problème... c'était difficile, mais nécessaire. Cette fois, elle est allée au-delà des mouvements. J'ai  encore plus senti son professionnalisme cette fois que la précédente. ce n'est pas anodin tout cela...Je crois que je l'ai plus appréciée encore qu'en mars. et vous Hélène... Les tisanes : j'étais déjà accro...je vais poursuivre en essayant de faire mieux.. les huiles essentielles : je regardais..mais sans franchir le pas... Vous m'avez dit que les choses viennent à vous quand c'est le moment.. C'est vraiment cela. heureuse de vous avoir rencontrées toutes les trois... merci !!!!!!!!

Un grand merci aux stagiaires qui ont pris la peine de s'arrêter au Jardin d'Hélène.

STAGES DE CUISINE DES PLANTES SAUVAGES DU 27 ET 28 AOÛT

 Deux belles journées sous le soleil pour partir à la découverte des plantes sauvages.

Dégustation du vin de sève de bouleau à l'apéritif.

Au menu 

Quiche au chénopode

Pesto au plantain

crêpes à la farine et aux feuilles d'amarante 

tartare de tofu soyeux aux herbes sauvages

cake salé aux orties, lamier, bardane

sauce à la consoude

panacotta aux baies de sureau et son sorbet

rouleau de printemps

et bien d'autres recettes encore

L'achillée millefeuille

l'achillée millefeuille peut être utilisée sous forme de macération solaire: les fleurs sont mises à macérer dans une huile végétale, le plus souvent dans de l'huile d'olive, dans un flacon en verre. Celui-ci est laissé au soleil pendant un mois, puis le contenu du flacon est pressé et filtré.
Cette huile végétale obtenue par macération est appliquée uniquement par voie externe, sur les plaies diverses, sur les ulcères de jambe. Elle peut être associée à des huiles essentielles.

Repas d'un soir

Salade du jardin, courgette et chénopodes, tartare de consoude à la purée d’amande, gnocchi à l'armoise.
Bon appétit

Galettes sans gluten

Galettes à la farine d'amarante et aux feuilles d'amarante , à déguster avec une sauce au tofu soyeux et aux plantes sauvages.
Venez découvrir les recettes du Jardin d'Hélène lors des stages cuisine tout au long des saisons...

boisson rafraîchissante aux plantes sauvages

à déguster au Jardin d'Hélène

LES ABEILLES

"Une ruche est en tout point semblable à une nation miniature; il n'y manque ni gardes-frontières ni inspecteurs de douanes. Augusta savait reconnaître une sentinelle à sa posture autoritaire. Bien en appui sur ses quatre pattes arrière, pattes avant et antennes dressées, elle inspecte avec minutie toute butineuse qui franchit la minuscule entrée de la ruche.  Les gardiennes sont capables de différencier, à l'odeur et au comportement, leurs sœurs des abeilles des colonies voisines. Chaque colonie a ses propres coutumes; des abeilles de races différentes possèdent même des variantes dialectales de leur langage dansé universel. Le plus souvent, les abeilles provenant d'autres colonies sont simplement plaquées au mur et dissuadées d'entrer par les sentinelles qui bloquent de leur corps l'entrée de la ruche. Si c' est une guêpe qui tente de s'introduire, les sentinelles se mettent à chatoyer: elles vont et viennent en vibrant très rapidement pour intimider l'étrangère. Si l'envahisseur est une fourmi, elles battent des ailes en lui présentant leur postérieur et lui décrochent des ruades. La menace provient-elle d'une souris ou d'une mouffette, voire d'un humain, les abeilles volent avec agressivité autour de l'ennemi, se posent sur lui pour lui tirer  poils ou cheveux, enfin tente de le mordre- bref, font tout leur possible pour ne pas en venir à piquer, puisque la piqûre signifie la mort de la sentinelle"

Extrait du livre Une recette pour les abeilles 
de Gail Anderson-Dargatz

Cake sucré sans gluten aux baies de sureau

250 gr de farine de riz
200 gr de sucre
3 oeufs
1 sachet de levure
1 verre de vin blanc aromatisé aux fleurs de sureau
1 verre d'huile d'olive
250 gr de baies de sureau
Mélanger les ingrédients et faire cuire le cake à 180° pendant 3/4 d'heure

Venez vous aussi découvrir les recettes du Jardin d'Hélène lors des stages de cuisine

Cake salé aux herbes du moment

150 gr de farine de petit épeautre
1 sachet de poudre à lever
4 oeufs
120 ml de lait de chèvre
50 gr de feuilles d'ortie
50 gr de feuilles chénopode
50 gr de feuilles de lamier blanc
qq feuilles de consoude et de bardane
100 gr de tome de brebis râpée
graines de tournesol et d'ortie
Ébouillanter les feuilles de bardane et de chénopode, hacher finement toutes les herbes, mélanger tous les ingrédients et faire cuire au four à 180° pendant 3/4 d'heure

Servir avec une sauce au tofu soyeux

magie trouble

Magie au Mont Cenis, un château dans les nuages

POUR TOI

Conversation entre Moaï

La botryche lunaire

La botryche lunaire est une petite fougère vivace que l’on trouve principalement dans les Alpes et les Pyrénées à l’étage montagnard et jusqu’à plus de 2500 m. Aujourd’hui c’est une curiosité végétale qui n’est plus employée en thérapeutique mais dont se souviennent encore les vieux Dauphinois.

Appelée langue de cerf, herbe à la lune , lunaire, herbe de bon raisin, cette fougère est nommée par les botanistes :
Botrychium lunaria L. et fait partie de la famille des Ophioglossacées .C’est une plante montagnarde qui affectionne les pelouses rases sur terrains acidophiles bien exposés au soleil à partir de 1500m d’altitude. On peut la retrouver à basse altitude dans les régions arctiques de notre planète . Elle est composée d’une seule fronde stérile imparipennée à feuilles en demi-lunes d’où son nom de lunaire et d’un rameau fertile sporangifère en forme de grappe de raisin d’où son nom vernaculaire d’herbe de « bon raisin » employé par beaucoup d’anciens chartroussins.

Le nom scientifique de Botrychium fait également référence au grec botrys qui signifie grappe.
Cet aspect étrange et un peu mystérieux évoquant un lointain passé (certains auteurs parlent d’un « fossile vivant » ) où les plantes à fleurs n’existaient pas encore, explique peut-être les usages magiques qui ont accompagnés cette fougère singulière.
En Suisse, dans le canton de Vaud la botryche avait la propriété de déferrer les chevaux qui avaient posé leurs sabots sur cette plante. Dans beaucoup de régions elle avait aussi la réputation de pouvoir ouvrir les serrures rouillées tandis que les alchimistes la ramassaient pour changer le mercure en argent. Au Moyen –âge on se servait de la botryche pour prédire l’avenir mais son usage magique le plus important était celui de pouvoir vous rendre invisible à condition de la ramasser le soir de la pleine lune.

Aujourd’hui peu de gens connaissent la botryche et encore moins ses utilisations en médecine populaire car la transmission de ce savoir traditionnel s’est éteinte. Seules quelques personnes âgées se souviennent encore d’être allé ramasser au cours de leur jeunesse l’herbe de bon raisin ou l’herbe de « mal au ventre ». Ce nom vernaculaire évoque l’utilisation principale de la plante : les troubles digestifs, les coliques, la diarrhée mais aussi les « maux de ventre » des femmes c’est-à-dire les douleurs menstruelles. Faut il faire le rapprochement entre le cycle féminin basée sur les lunaisons et la « signature » lunaire de la botryche ?
La plante était utilisée principalement en infusion et certaines personnes témoignent d’un usage vétérinaire notamment pour le vêlage chez les vaches et les « coliques » des bêtes. La cueillette s’effectuait en début de saison avant la fin juin au moment où les autres herbes sont encore peu développées.  En effet ,le cycle de cette fougère est rapide, se flétrissant après la maturation des spores et perdant ainsi toute activité thérapeutique. Aucun usage alimentaire n’est rapporté en Chartreuse ou en Savoie mais dans le Haut Jura certaines personnes la consommait en salade…
Extrait du site "Acteur Nature"

Merci à Roger de m'avoir fait découvrir cette plante magique...

La lune rousse...

Rencontre avec un Apollon