Oui, je m'isole, non pas parce que je n'aime pas les gens, mais parce que je m'épuise au contact du monde, le bruit, la foule, les discussions trop longues...
Oui, je m'isole, non pas parce que je n'aime pas les gens, mais parce que je m'épuise au contact du monde, le bruit, la foule, les discussions trop longues...
~ Apprendre la médecine des plantes et la nature m'a rapproché de ma propre nature, de ma propre médecine.
Me prit par les cheveux dans sa main qui grandit,
M’emporta sur le haut du rocher, et me dit :
Sache que tout connaît sa loi, son but, sa route ;
Que, de l’astre au ciron, l’immensité s’écoute ;
Que tout a conscience en la création ;
Et l’oreille pourrait avoir sa vision,
Car les choses et l’être ont un grand dialogue.
Tout parle, l’air qui passe et l’alcyon qui vogue,
Le brin d’herbe, la fleur, le germe, l’élément.
T’imaginais-tu donc l’univers autrement ?
Crois-tu que Dieu, par qui la forme sort du nombre,
Aurait fait à jamais sonner la forêt sombre,
L’orage, le torrent roulant de noirs limons,
Le rocher dans les flots, la bête dans les monts,
La mouche, le buisson, la ronce où croît la mûre,
Et qu’il n’aurait rien mis dans l’éternel murmure ?
Crois-tu que l’eau du fleuve et les arbres des bois,
S’ils n’avaient rien à dire, élèveraient la voix ?
Prends-tu le vent des mers pour un joueur de flûte ?
Crois-tu que l’océan, qui se gonfle et qui lutte,
Serait content d’ouvrir sa gueule jour et nuit
Pour souffler dans le vide une vapeur de bruit,
Et qu’il voudrait rugir, sous l’ouragan qui vole,
Si son rugissement n’était une parole ?
Crois-tu que le tombeau, d’herbe et de nuit vêtu,
Ne soit rien qu’un silence ? et te figures-tu
Que la création profonde, qui compose
Sa rumeur des frissons du lys et de la rose,
De la foudre, des flots, des souffles du ciel bleu,
Ne sait ce qu’elle dit quand elle parle à Dieu ?
Crois-tu qu’elle ne soit qu’une langue épaissie ?
Crois-tu que la nature énorme balbutie,
Et que Dieu se serait, dans son immensité,
Donné pour tout plaisir, pendant l’éternité,
D’entendre bégayer une sourde-muette ?
Non, l’abîme est un prêtre et l’ombre est un poète ;
Non, tout est une voix et tout est un parfum ;
Tout dit dans l’infini quelque chose à quelqu’un ;
Une pensée emplit le tumulte superbe.
Dieu n’a pas fait un bruit sans y mêler le verbe.
Tout, comme toi, gémit ou chante comme moi ;
Tout parle. Et maintenant, homme, sais-tu pourquoi
Tout parle ? Écoute bien. C’est que vents, ondes, flammes
Arbres, roseaux, rochers, tout vit !
Victor Hugo, "Ce que dit la bouche d'ombre", Les Contemplations, 1856
Merci Dame Nature, pour ce que tu nous offres au quotidien.
On aspire, on boit, on voit la vie qui renaît, la vie matérielle du monde, la vie qui parcourt les astres et dont le secret est notre immense tourment..."
Guy de Maupassant - Sur l'eau
Pierre Bourdieu
C'est un moment de transition où la Nature exprime son équilibre. Des portes s'ouvrent et d'autres se ferment. La Nature se prépare pour le sommeil d'hiver.
Nous nous préparons à un voyage intérieur, nous apprenons à nous recueillir, à nous reposer afin d'équilibrer nos forces et nos énergies.
C'est une fête pour réfléchir et méditer sur les actes que nous avons semé au cours de l'année et nous remercions la Nature pour tout ce qu'elle nous offre.
Un coffret est disponible au Jardin d'Hélène pour chaque fête celtique.
" -Tu penses mal Jun! m'avoua Shomintsu un jour en soupirant. D'abord, parce que tu penses trop. Ensuite parce que tu ne penses pas assez.
"Est fanatique celui qui est sûr de posséder la vérité. Il est définitivement enfermé dans cette certitude; il ne peut donc plus participer aux échanges; il perd l'essentiel de sa personne. Il n'est plus qu'un objet prêt à être manipulé.(…)