il se pose quelque part, respire, attend. Il observe, se détend, oublie presque le sombre reste. Ou plutôt il classe ses pensées dans des tiroirs. Positives, négatives, encourageantes, effrayantes, douces, joyeuses, douloureuses. Il se représente chaque tiroir et décide de fermer les noirs et d’ouvrir grand les autres. On passe son temps à croiser du mauvais, mais aussi du bon, et c’est une question de survie de ruminer le bon, Au sens bovin du terme : se poser au calme, fermer les yeux, et mâcher longuement des fleurs.
lu et aimé " dans le murmure des feuilles qui dansent d'Agnès Ledig
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