Lorsque je regarde vers l'extérieur dans le monde naturel pour acquérir une certaine compréhension de ma nature intérieure, en examinant les enseignements qui sont tissés à travers la nature, je vois comment chaque être varié et divers est plein d'amour - l'amour du tout et l'amour de soi.
Cet amour de soi est un amour qui propulse et soutient chaque être à être ce qu'il est, et en étant ce qu'il est, à sa manière unique, il offre beauté, médecine et équilibre à l'ensemble, prenant sa place dans la nature réciproquement sauvage.
Et ainsi l'amour de soi devient un amour qui profite à l'ensemble. Alors que je regarde l'esprit sauvage dans la nature, je me demande, et si cet amour-propre que je vois était infecté. Et si le pommier devenait si honteux de sa forme qu'il ne faisait pas pousser de pommes au cas où quelqu'un se moquerait d'eux, et si la rose, si critique envers son corps refusait de fleurir par peur des réactions des autres, et si l'abeille arrêtait d'écouter la vibration du pollen parce qu'il a cessé de se fier à sa propre direction, et si les arbres de la forêt cessaient de passer de l'été à l'automne, du vert à l'or à cause d'une méfiance croissante envers leur propre nature, et si les graines refusaient de passer de l'hiver à printemps, ne poussant pas au-delà du monde souterrain de la terre de peur de ne pas être parfait, et si la nature arrêtait d'écouter la volonté sauvage pour la vie parce qu'on lui disait trop de fois que sa propre connaissance intérieure était caduque. Et si le centre et l'orientation de la nature tombaient malades à cause des mauvais traitements, du stress, des abus et des traumatismes.
Si ces choses se produisaient, nous perdrions la médecine de tant de choses, nous serions réduits à une stagnation grise. La vie telle que nous la connaissons serait grandement diminuée, descendant lentement vers l'amortissement. Pourtant, c'est ce que font tant d'entre nous, les humains, les seuls êtres de la nature qui refusent de grandir, de fleurir, de fructifier et de prospérer. Ne plus aimer leur essence même.
Pour beaucoup, quelque part sur le chemin de leur vie, on leur a dit de se méfier d'eux-mêmes. Que leur propre voix, vérité, beauté et sagesse sont caduques. Qu'ils ne sont pas dignes tels qu'ils sont. Et tant d'humains renient leur corps, leur vie et le monde leur vérité, leur beauté, leur médecine."
Magnifiques mots de @BrigitannaMcNeill
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