Bien
sûr, je connais tes plaies, tes blessures. Cyanure, tes souvenirs ont la peau
dure. Fêlures, à chacun son chemin, à chacun ses déchirures. Mais je les
ressens comme toi. Fractures, pousser seul sur un tas d’ordures. Torture,
redoutez d’être une imposture. Froidures qui nous gercent le cœur et rouillent
les jointures. Oui je les ressens. Quand les larmes de l’enfance toute la vie
sont murmures, où sont l’épaule et les mots qui te rassurent ? Oui les armes de
l’enfance, te font le cuir et l’armure et assèchent les rivières que tu
pleurais hier. Griffures, je lèche ta triste figure. Morsures, ton sang et ses
éclaboussures. Roulures et salauds qui peu à peu nous ont à l’usure. Oui je les
ressens. Quand les larmes de l’enfance toute la vie sont murmures, où sont les
pôles et les mots qui te rassurent ? Oui les armes de l’enfance, font le cuir
et l’armure et assèchent les rivières que tu pleurais hier. Bien sûr, je
connais tes plaies, tes blessures. Cyanure, tes souvenirs ont la peau dure.
Fêlures, à chacun son chemin, chacun ses déchirures. Mais je les ressens comme
toi…
Chanson d'Etienne Daho
Chanson d'Etienne Daho
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire