Le titre "More than honey" nous parle du rôle essentiel des abeilles domestiques dans la vie des hommes, plus que le seul miel, elles travaillent pour nous en pollinisant nos cultures.
Mais le titre français, lui, préfère entrer dans le vif du sujet : les abeilles malades de l'homme, car c'est bien ce que montre et démontre le film, que ce sont les pratiques récentes des hommes qui menacent la survie de l'abeille domestique, ce que l'on appelle le "syndrome d'effondrement des colonies d'abeilles". Car elles ne disparaissent pas une par une, mais par colonies entières. Pour tenter de comprendre et de faire comprendre, le film nous entraîne dans un tour du Monde.
Et il débute par la naissance d'une reine, au sein d'une colonie d'abeilles noires, dans les Alpes. On se croit au sein d'une tradition qui se perpétue, rassurante, avec des abeilles venues du fond des âges.
Nous n'avons pas trop le temps de rêver, nous voici au cœur des manipulations, trafic des reines fécondées, envoi de colonies par la poste, les abeilles au cœur d'un commerce rentable.
Au milieu des amandiers en fleurs, la poésie aussi est de courte durée, car en Californie plus qu'ailleurs les abeilles ne sont d'abord que du business. Ici pas de culture possible sans les abeilles, elles n'en sont pas mieux traitées pour autant, aspergées de fongicide, transportées par camion jusqu'à d'autres lieux, d'autres cultures.
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