" La révolution industrielle a posé les bases du monde dans lequel nous vivons, lançant un processus qui a progressivement éloigné l'humanité du rythme des saisons. Les voitures ont rendu la marche non nécessaire. Pourtant, comme beaucoup d'entre nous le savent, marcher n'est pas simplement aller d'ici à là-bas; c'est d abord ce que nous rencontrons en chemin, à l'intérieur comme à l'extérieur.
Quand nous marchons, nous traversons deux paysages: l'un est extérieur, fait d'arbres, de mers, de villes, de montagnes et de champs; l'autre est notre propre monde intérieur.
Nous marchons à travers l'histoire naturelle et l'histoire imprimée sur le paysage par ceux qui nous ont précédés; mais nous ne sommes généralement pas conscients de parcourir le passé, à part, bien sûr, quand c'est ce que nous recherchons. Nous marchons pour mieux connaître le présent. Une fois que nous pouvons trouver le présent, nous devenons le présent. Cela signifie connaître nos préoccupations, nos blessures, nos colères et nos désirs. En ce sens, marcher peut être un acte de guérison, car cela éclaire ce que nous portons en nous, le poids de la colère, du ressentiment ou, peut-être, de l'amertume."
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