pour les dates de stages, veuillez consulter le site

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STAGE CUISINE

STAGE CUISINE

Le jardin d'Hélène vous invite à remettre au goût du jour
les connaissances ancestrales des plantes sauvages,
sous la forme de stage de 1 à 7 jours, d'ateliers culinaires,
de conférences et de sorties nature.

Pour tous renseignements n'hésitez pas à me contacter au 03 23 60 24 34,

ou par mail
jardinhelene@orange.fr

jeudi 27 février 2014

GRATIN DE Légumes du Jardin d'Hélène

1 patate douce
2/3 d'un chou fleur
1/2 chou fleur romanesco
sauce béchamel à la crème d'amandes
noisettes
parmesan râpé
faire cuire les légumes à la vapeur
ajouter la sauce et les noisettes
parmesan
mettre au four à 150 pendant 1/2 heure

mardi 25 février 2014

ÊTRE LIBRE

" Être libre, c’est aussi ne pas agir en fonction du regard d’autrui. Or, bien souvent, nos actions ou nos réactions sont mues par le désir de plaire ou de ne pas déplaire, de se conformer aux usages communs ou bien au contraire de se rebeller contre eux, d’attirer l’attention ou de rester discrets. Agissant ainsi, nous sommes prisonniers du regard des autres. La sagesse consiste aussi à se libérer de ce regard pesant, bien souvent aussi intériorisé que nous n’en avons pas conscience."


Lu et aimé dans "L'Âme du monde"  de Frédéric Lenoir

dimanche 23 février 2014

"LES CELLULES PONT"


Pour qu'un arbre continue à pousser et à fleurir, il faut des cellules spécialisées, les "cellules pont"; ce sont des cellules puissantes qui, sur chaque branche, se rassemblent et protègent le site où se rencontrent le vieux bois vigoureux et le nouveau bois vulnérable, le site où le tendre bourgeon pointe sous la nouvelle écorce et va précautionneusement fleurir.
Les cellules pont jouent un rôle essentiel de lien entre ce qui est et ce qui sera. Une fois les plus récentes bractées des branches et des fleurs stabilisées, ces cellules pont spécialisées gagnent les emplacements suivants sur les branches où l'arbre va de nouveau fleurir.

lu et aimé dans "la danse des grands-mères" de Pinkola Estés

vendredi 21 février 2014

STAGE POTERIE AU JARDIN D'Hélène

Accueil à 10 heures autour d'un thé et des cookies aux parfums du Jardin.
Puis Maud nous a parlé de l'histoire de la poterie, des terres que l'on utilise, des techniques, des émaux, des engobes.
Une séance de relaxation avant de commencer le cours.
Et nous voilà dans le pétrissage de la terre pour apprendre à faire un bol et une fleur .
Cela paraît tellement simple....







Pause Repas AU MENU: dégustation du vin de bouleau
velouté de topinambours au curcuma, poivre noir, noisettes et graines germées
salade d'endives, de mâche, d'épinards frais aux herbes du jardin et baies de rose, vinaigrette aromatisée à la fleur de sureau
crumble de légumes (patate douce, panais, poireau, champignons) au millet
crème de haricots blancs à l'ail
clafoutis de mirabelles
crumble de framboises rhubarbe

L'après-midi est consacré à l'apprentissage du tour, démonstration et explication de Maud puis à chacune d'essayer et d'échanger ses impressions. Moments intenses : concentration, plaisir, rire.
Et ceux sont ces moments là qui me portent et qui me donnent envie de continuer.
Merci aux participantes pour cette belle journée.
Date du prochain stage samedi 8 mars 2014














jeudi 20 février 2014

Ma première gorgée de sève...

Chaque année, j'attends ce moment avec impatience, fébrile, je guette les prémices du printemps qui m'amèneront dans les bois. La récolte de la sève, c'est déjà une rencontre, une rencontre avec cet être lunaire, majestueux, élégant, fin et robuste qu'est le bouleau. Apprendre à l'observer, le sentir bouger et l'entendre frémir, il est là, il irradie par sa présence. C'est un prince:  généreux sans aucun doute, il offre son sang aux hommes depuis la nuit des temps. Ce trésor est un élixir de printemps unique à découvrir obligatoirement.
Je marche dans le bois, à la recherche d'un nouvel arbre à percer, les sens sont en éveil et là, au détour d'un chemin encombré de ronces, je l'aperçois. L'approche est lente, un arrêt est primordial, je lui demande l'autorisation de pénétrer dans son champ, il sait déjà ce que je vais lui demander.
Sa douceur amène l'apaisement, entraîne la réconciliation. S'allonger ou s'asseoir à côté de lui permet de libérer les émotions, elles s'envolent et nous libèrent.
La sève coule et à chaque fois c'est une renaissance, le goût est différent chaque année. Elle est douce, légèrement sucrée comme un sirop qu'on aurait dilué dans beaucoup d'eau, elle étonne par ses saveurs subtiles de branche fraîchement coupée, de mousse, d'humus, de bourgeons, sensation de boire la forêt toute entière.
Merci encore une fois pour ce cadeau .  


lundi 17 février 2014

samedi 15 février 2014

SALADE D'HIVER

Mâche
Endives
Épinards
1 avocat
baies roses
herbes du Jardin
vinaigre de cidre aux fleurs du sureau
huile de chanvre
huile d'olive

jeudi 13 février 2014

EXPOSITION TERRES ET CIMES DU 1 AU 16 MARS à GUISE

                                              "Terres et Cimes n'est que le reflet de toute création .Des origines à la naissance, nos démarches s'enracinent dans nos coeurs , nos sensations, nos esprits afin d'aboutir à des réalisations teintées d'une  nature magnifiée et révélée par la matière. Tel un arbre qui se nourrit de la terre, le créateur cherche à croître et atteindre un cimier majestueux et épanoui. L'homme est alors en symbiose avec la nature comme l'artiste l'est avec son oeuvre.

                                         " Le frisson brusque et sans cause connue, que les arbres se transmette en une courte agitation, passe au coeur de l'homme soudain grave et le laisse  longtemps troublé." 

                                                                     Jules Renard

mardi 11 février 2014

L'olfactothérapie et la madeleine de Proust

   Il y avait déjà bien des années que, de Combray, tout ce qui n’était pas le théâtre et le drame de mon coucher n’existait plus pour moi, quand un jour d’hiver, comme je rentrais à la maison, ma mère, voyant que j’avais froid, me proposa de me faire prendre, contre mon habitude, un peu de thé. Je refusai d’abord et, je ne sais pourquoi, me ravisai. Elle envoya chercher un de ces gâteaux courts et dodus appelés Petites Madeleines qui semblaient avoir été moulées dans la valve rainurée d’une coquille de Saint-Jacques. Et bientôt, machinalement, accablé par la morne journée et la perspective d’un triste lendemain, je portai à mes lèvres une cuillerée du thé où j’avais laissé s’amollir un morceau de madeleine. Mais à l’instant même où la gorgée mêlée des miettes du gâteau toucha mon palais, je tressaillis, attentif à ce qui se passait d’extraordinaire en moi. Un plaisir délicieux m’avait envahi, isolé, sans la notion de sa cause. Il m’avait aussitôt rendu les vicissitudes de la vie indifférentes, ses désastres inoffensifs, sa brièveté illusoire, de la même façon qu’opère l’amour, en me remplissant d’une essence précieuse: ou plutôt cette essence n’était pas en moi, elle était moi. J’avais cessé de me sentir médiocre, contingent, mortel. D’où avait pu me venir cette puissante joie ? Je sentais qu’elle était liée au goût du thé et du gâteau, mais qu’elle le dépassait infiniment, ne devait pas être de même nature. D’où venait-elle ? Que signifiait-elle ? Où l’appréhender ? Je bois une seconde gorgée où je ne trouve rien de plus que dans la première, une troisième qui m’apporte un peu moins que la seconde. Il est temps que je m’arrête, la vertu du breuvage semble diminuer. Il est clair que la vérité que je cherche n’est pas en lui, mais en moi. Il l’y a éveillée, mais ne la connaît pas, et ne peut que répéter indéfiniment, avec de moins en moins de force, ce même témoignage que je ne sais pas interpréter et que je veux au moins pouvoir lui redemander et retrouver intact, à ma disposition, tout à l’heure, pour un éclaircissement décisif. Je pose la tasse et me tourne vers mon esprit. C’est à lui de trouver la vérité. Mais comment ? Grave incertitude, toutes les fois que l’esprit se sent dépassé par lui-même ; quand lui, le chercheur, est tout ensemble le pays obscur où il doit chercher et où tout son bagage ne lui sera de rien. Chercher ? pas seulement : créer. Il est en face de quelque chose qui n’est pas encore et que seul il peut réaliser, puis faire entrer dans sa lumière.

            Proust - Du coté de chez Swann - A la recherche du temps perdu

dimanche 9 février 2014

PETITS PAINS aux épinards


100 gr d'épinards cuits
250 gr de farine
2 c à café de levure
100 gr de fromage frais de brebis ou de chèvre
1 c à café de plantes aromatiques
100 ml de lait de soja
Mélanger les ingrédients pour former une pâte à pain
Former des mini pains et les faire cuire à la vapeur 30 minutes
Servir chaud, tiède ou froid avec une salade ou une sauce blanche

vendredi 7 février 2014

Recette des madeleines du Jardin d'Hélène

100 gr de farine
100 gr de sucre de canne
3 œufs moyens
100 gr de beurre fondu
1 pincée de sel
2 gr de levure
vanille en poudre ou extrait
Mélanger les ingrédients, faire cuire à 180 pendant 20 minutes environ , dans des moules à madeleine

mercredi 5 février 2014

QUINOA aux épices

1 oignon
3 gousses d'ail
200 gr de quinoa
2 c à café de raz el hanout
1 c à soupe de gros sel non raffiné
2 c à soupe d'huile d'olive

Rincer le quinoa
Faire revenir les gousses d'ail, l'oignon dans l'huile d'olive avec les épices dans un wok
ajouter le quinoa ,
puis ajouter 2 fois son volume en eau, saler
faire cuire à couvert, à petit feu, jusqu'à ce que le quinoa est absorbé toute la quantité d'eau


lundi 3 février 2014

CRUMBLE aux légumes

1 panais
1 patate douce
 parmesan
1 petite poignée de noisettes

pour la sauce:
huile d'olive
farine de petit épeautre
crème de soja
eau
sel
1 c à soupe de crème d'amande
faire une sauce béchamel avec les ingrédients cités , puis ajouter la crème d'amande
faire cuire les légumes à la vapeur, les disposer dans un plat allant au four, verser la sauce , ajouter les noisettes concassées, et le parmesan râpé
passer au four à 180 pendant 1/4 d'heure.
Servir chaud

dimanche 2 février 2014

"Parfois nous perdons tellement de temps à contempler la porte qui se ferme que nous voyons trop tard celle qui s'ouvre!"

Alexander Graham Bell