Appelé aussi coucou, fleur de coucou, herbe à la paralysie, printanière, primerolle, primevère jaune, fleur de printemps, herbe de saint Paul, clef de Saint Pierre.
La primevère officinale, primula veris L.,fait partie de la famille des primulacées.
Préconisée par Sainte Hildegarde dès le XII siècle comme remède à la mélancolie, la primevère, clé des portes du Paradis, est, sous nos climats, une toutes premières fleurs printanières. Bien connue des citadins pour sa joliesse et des maîtresse de maison pour ses fleurs séchées qui fournissent un thé à l'arôme incomparable dépourvu d'action excitante, cette plante sert aussi à parfumer la bière ou à améliorer le bouquet des vins. Enrobées dans du sucre, les fleurs font de délicieux bonbons.
Les parties utilisées: la fleur avec la calice (avril-mai), les feuilles, le rhizome ( en hiver).
Ses propriétés:antispasmodique, calmante, diurétique, expectorante, fébrifuge.
"La primevère peut rendre de réels services en augmentant les sécrétions salivaires et bronchiques: aussi est-elle indiquée dans tous les cas où il est nécessaire de combattre la stase bronchique et de favoriser l'expectoration ( bronchites, pneumonie, coqueluche).
Elle peut être utile en début de grippe, en dégageant les voies respiratoires, en stimulant la diurèse et en exonérant l'intestin.
La primevère doit, en outre, à sa richesse en saponine une action hémolytique manifeste qui trouve son utilisation dans le traitement des contusions.
Extrait du Précis de phytothérapie de Henri Leclerc
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