Il y a bien longtemps, quand le monde était très jeune et que les hommes n’avaient pas encore émergé, aucune fleur n’égayait la prairie. Seuls y poussaient des herbes et des buissons gris-vert.
Mère Terre était bien triste, car sa robe manquait de relief et de couleurs.
Elle avait tant de fleurs dans le cœur : des bleues comme le ciel, des blanches comme la neige, des jaunes comme le soleil brillant de midi, des fleurs rose tendre comme la naissance de l’aube un jour de printemps. Toutes, elle les portait en elle, mais aucune ne venait fleurir sa terne robe grise
Mère Terre était bien triste, car sa robe manquait de relief et de couleurs.
Elle avait tant de fleurs dans le cœur : des bleues comme le ciel, des blanches comme la neige, des jaunes comme le soleil brillant de midi, des fleurs rose tendre comme la naissance de l’aube un jour de printemps. Toutes, elle les portait en elle, mais aucune ne venait fleurir sa terne robe grise
Comprenant sa tristesse, une petite fleur décide de prendre place sur sa robe afin de la rendre plus belle. Elle entreprend le long chemin dans les couloirs sombres et humides du ventre de la terre et s’installe sur la prairie. Mais lorsque le Démon du Vent l’aperçoit, il se met à gronder ; « je ne veux pas cette jolie fleur sur mon terrain de jeux »
Hurlant et rugissant il se précipite sur elle et souffle sa flamme de vie. Mais l’esprit de la petite fleur regagne bien vite le cœur de la terre.
D’autres fleurs, courageuses, sortent à leur tour, mais le Démon du Vent, déchaîné les tue l’une après l’autre.
Hurlant et rugissant il se précipite sur elle et souffle sa flamme de vie. Mais l’esprit de la petite fleur regagne bien vite le cœur de la terre.
D’autres fleurs, courageuses, sortent à leur tour, mais le Démon du Vent, déchaîné les tue l’une après l’autre.
Vient le tour de la malicieuse églantine, rose sauvage des prairies. Courageusement elle se glisse dans les couloirs sombres et humides du ventre de la terre. Elle s’installe confortablement sur la prairie, arrange sa robe, s’appuie contre un vieux buisson content de lui faire une petite place, s’accroche à ses branches avec ses multiples épines et attend. Le Démon du vent aperçoit bientôt Eglantine et se précipite sur elle en hurlant. Elle est bien jolie mais je ne veux pas d’elle sur mon terrain de jeux. Il s’élance, grondant, soufflant de violentes bourrasques. Eglantine s’accroche au vieux buisson, elle frissonne et très vite son parfum subtile embaume l’air et atteint le Démon du vent. Il recule, il revient doucement, il s’enroule dans ce voile parfumé.
Son parfum est doux, je ne peux ôter la vie à une si jolie personne qui sent si bon. Il faut qu’elle reste ici, avec moi. Il faut que j’adoucisse ma voix, que je lui susurre de douces chansons. Il ne faut pas que je l’effraye avec mon terrible vacarme.
Et le Démon du vent se change en Zéphyr. Il fait sa cour à l’églantine. Il envoie de douces brises sur la prairie. Il fredonne de jolies chansons. Il a cessé d’être un Démon !
Alors Eglantine appelle toutes les autres fleurs, qui à leur tour font le voyage
pour venir habiller la prairie. Les bleues …. Les blanches…les jaunes….les roses…..
Et c’est ainsi que grâce à la malicieuse et courageuse églantine, la terre est désormais habillée de si belles couleurs.
Et le Démon du vent se change en Zéphyr. Il fait sa cour à l’églantine. Il envoie de douces brises sur la prairie. Il fredonne de jolies chansons. Il a cessé d’être un Démon !
Alors Eglantine appelle toutes les autres fleurs, qui à leur tour font le voyage
pour venir habiller la prairie. Les bleues …. Les blanches…les jaunes….les roses…..
Et c’est ainsi que grâce à la malicieuse et courageuse églantine, la terre est désormais habillée de si belles couleurs.
Conte Scioux Lakota sur la naissance des fleurs
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