"les matins gèlent. Un sel saupoudre les herbes et aplatit les eaux... Puis l'hiver tombe comme le soir. Poules et gens, les souris et les hommes, rentrent dans les maisons... on joue avec l'air vierge, le soleil, l'azur et l'espace... on s'en va dans une sorte de rêve, vers un besoin de pureté, d'espace et de discipline. On quitte les hommes. On monte vers les hauteurs apaisantes. Le silence se fait encore plus parfait. Et plus parfaite encore la solitude. On va se chercher soi-même loin des civilisations et des points communs dans des profondeurs personnelles."
Jean Giono, Provence.
1 commentaire:
il a de la chance christian !!!!
un bien beau texte ....
sophie (des grigris)
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